Contributi esterni
Bonjour,
J'ai lu la contribution externe (déjà ancienne) et le
commentaire de la rédaction que vous avez mis en ligne
le 20 décembre à propos du juge Luigi Tosti de Camerino
: http://www.gazzettadisondrio.it/CO657.html
Vous dites que vous avez publié cette contribution par
respect de la liberté d'expression, ce qui n'empêche pas
la rédaction de porter une appréciation fortement
négative sur une attitude que vous considérer plus
"laiciste" que "laique".
Je me permets une paire de réflexions sur votre
appréciation sous forme de questions :
1) sur le fond : est-ce de la laïcité ou du laïcisme de
penser qu'imposer la présence du crucifix chrétien à
tous les citoyens italiens, quelle que soit leur
confession ou conviction, est une atteinte principielle
à l'égalité entre les citoyens ? devant l'impossibilité
de procéder à l'affichage de tous les signes religieux
ou de conviction possibles, l'abstinence en matière d'affichage,
traduisant l'ignorance au sein d'un tribunal de toute
autre norme que celle définie démocratiquement par la
constitution et par la loi, n'est-elle pas la voix de la
raison en même temps que de la démocratie élémentaire ?
2) sur la forme (mais la forme c'est aussi le fond) :
chacun a bien sûr le droit de penser que la réaction
individuelle du juge Luigi Tosti n'est pas la mieux
appropriée pour faire avancer ce sujet, mais que penser
alors d'une condamnation à sept mois de prison ( sept
mois de prison ! ) pour une telle grève des audiences ?
que penser d'une requête de la procure générale de
suspension immédiate de toutes les fonctions et du
traitement du magistrat de Camerino ? Si je comprends
bien, la requête du procureur général ne mérite pas,
elle, de la part de la rédaction de la gazette une
"valutazione fortemente negativa" ?
Le Juge de Camerino ou La Procure Générale ?
Il faut choisir son camp,
vous avez choisi le vôtre,
cela a le mérite d'être clair.
Je ne réalise pas le même choix.
Cordialités,
Michel Naud,
le coordinateur de l'appel
http://brightsfrance.free.fr/tosti.htm
______________
La reponse en italien, language
che le lecteur, Monsier Michel Naud, bien connait (In
italiano: la risposta in italiano, lingua che il
lettore, Monsier Michel Naud, conosce bene).
Premessa. Potremmo anche non pubblicare contributi che
ci vedono dissentire. Riteniamo invece che ogni voce,
salvo casi-limite, abbia diritto di cittadinanza. Talora
esprimiamo, se in dissenso e qualche rara volta per
rafforzare il concetto, consentendo, la nostra opinione.
Sta al lettore decidere, dato che ovviamente non é
obbligato a prendere per oro colato le nostre
valutazioni. E questo anche nel caso che in realtà esse
siano condivise quasi sempre.
Punto 1) La questione, se non si vuole seguire la via
dell'estremismo ideologico, é molto semplice. Per chi
crede quel simbolo é il massimo richiamo alla giustizia
che ci possa essere. Chi non crede lo prenda come un
soprammobile, un elemento decorativo, come fanno tanti
giovani, o artisti dello spettacolo, che lo portano
appeso alla catenina che hanno al collo. Possiamo
capire, oggi, l'opportunità di valutare se metterlo o
non metterlo in strutture nuove. Toglierlo da quelle
preesistenti per alcuni é eliminare un soprammobile, per
altri é cosa in un certo senso dolorosa. Le due
posizioni vanno confrontate, con l'unico esito
razionalmente possibile.
Punto 2) . Un magistrato sa benissimo la differenza fra
il "de jure condendo" e il "de jure condito". Sa quindi
di dover procedere in base all'ordinamento vigente,
appropriato o meno che sia ritenuto.
Il dr. Tosti non é stato condannato per il Crocefisse ma
perché non ha rispettato le norme che regolano la sua
attività alle dipendenze dello Stato. In altri due gradi
di giudizio potrà far valere le sue ragioni, con
successiva conferma o meno della pena.
Null'altro - Nota del Direttore
GdS 30 XII 2005 - www.gazzettadisondrio.it